Jeudi 9 janvier 2014 à 1:21

  La colère. Une colère qui ne me quitte plus. J'ai ce truc en moi, qui m'empêche d'être bien. Pour palier à ça, je m'éteins, je deviens blasé. Je passe de véner à "je m'en fous". Je suis là, mais je ne suis pas là. Alors on ne me reconnait plus. "Ca change tellement de d'habitude". Je sais, mais là, il faut que t'arrêtes de me parler de mon état, parce que j'ai la larme à l'oeil, pour aucune raison, et je ne veux pas pleurer devant toi. Je veux que nos rapports restent en mode amis tout en légèreté. Changement de sujet, et puis fuite. Et puis toi là, qui me dis : "Tu vas pas bien et puis tu dis rien ?" T'as qu'à ouvrir tes yeux meuf. Et puis parler du fait que je vais mal risque de ne pas m'arranger. Je vais bien quand on me change les idées. Quand on me chante Aux Champs Elysées très mal mais avec passion, quand je me plonge dans la fiction, quand j'arrive à bosser. Mais je n'arrive pas. Je viens de passer deux heures à regarder toutes sorte de sites, plus ou moins intelligents, plus ou moins intéressants, et je suis actuellement dans la merde pour demain. J'aime pas du tout quand je commence à ne pas être professionnelle. 

   C'est le moment où on me dit :"mais pourquoi ?", "ya une raison particulière ?" Et bah non. Faut des raisons pour aller mal ? Moi j'en ai pas. 


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Et alors ?

et alors..

Par maud96 le Jeudi 9 janvier 2014 à 19:12
En effet, pas besoin de raison "particulière" pour donner une cause au "mal-être"... Il peut être "ambiant" et entrer de partout dans nos pores sans que la raison soit à chercher en nous même !
... et là, je suppose que le "être professionnelle" sauve, en nous imposant des objectifs et en nous détournant du mal-être qui s'est insinué au dedans de nous. L'espèce de jeûne d'Internet auquel m'oblige en ce moment voyage et le dépaysement imposé, manque de connexion, disparité d'horaires et découverte d'un nouvel "autrui" et un certain abandon du blogging me font grand bien. Je ne suis pas persuadée que l'homme soit "naturellement" heureux, en voyant les malheurs du monde humain (amplifiés par les médias) L'objectivation hors de soi qu'impose une tâche à accomplir permet d'oublier cet impact en soi du monde. Certains jours, j'aimerais être dentellière ou "horlogère" : la minutie du travail m'imposerait de m'abstraire de moi-même...
Par lancien le Mardi 21 janvier 2014 à 15:13
Maud a tout à fait raison,n; la plupart des gens qui vont mal ou ont eu un grand traumatisme, ou ne savent pas pourquoi.
Le "métier" heureusement fait penser à autre chose et vous impose une discipline.
Par rirounette le Mercredi 22 janvier 2014 à 12:31
Oui, c'est bien vrai, s'occuper pour ne pas penser.. Je ne pourrais pas survivre au chômage je pense ! Les vacances d'été sont déjà bien longues !
Par Kadiak le Dimanche 2 février 2014 à 14:00
Les sentiments, quels qu'ils soient, prouvent que tu es bel et bien en vie. La colère ce n'est pas top, mais tant que ça te fait avancer, why not ?
Occuper le temps ... on est là jusqu'à notre fin, autant que ce soit bénéfique non ? (ça reprend un peu ton message chez moi en fait ^^)
Par Le.souvenir.d.une.etoile le Lundi 3 février 2014 à 11:11
je suis un peu comme toi quand je me sens pas bien je préfère ne pas en parler et me changer les idées mais au final je ne sais pas si c'est une bonne solution ^^

(orange is the new black :p vivement la saison 2 !!!)
 

et alors..

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